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Regards sur la vie paroissiale à Collonges au milieu du XIXème siècle

Chantal Sobieniak
Religieuses  :

- Boutang de Peyrat                             - Marie-Marguerite-Olympiade, soeur de Nevers,
décédée supérieure à Sainte Foy
- Boutang de Peyrat                              - soeur Rosalie, de l’ordre de Nevers, née à Collonges
- Jugie, soeur Prascède             - de l’ordre de Nevers, née à Collonges
- Vezy du Pouget                                  -  soeur Marie Louise de l’ordre de Nevers
- Monmon                                           - soeur Françoise de l’ordre de Nevers,
née à la Reyjade de Collonges
- Voizin                                     - soeur Marcelline, de l’ordre de Nevers,
née et décédée à Beauvirie de Collonges
- Garry                                     - soeur Saint-Cyr, ursuline d’Argentat,
née et décédée à Collonges
- Labrunie Antoinette                            - soeur Cécile, ursuline de Brive et supérieure de
                                                 la communauté, née à la Veyrie
- Labrunie Anne                                    - soeur Adélaïde de l’ordre de Nevers
                                                 née à la Veyrie
- Antignac Françoise                             - soeur Marthe de l’ordre de Nevers, née au Faure
- Ceyrac                                               - soeur Augustine de l’ordre de Nevers, née à la Serre,
                                                 supérieure à Figeac
- Ceyrac                                               - soeur Emilienne de l’ordre de Nevers, née à la Serre
- Ceyrac                                               - soeur Thérèse de l’ordre de Nevers, née à la Serre,
                                                 supérieure à Clamecy
- Ceyrac Emilie                         - novice de l’ordre de Nevers, née et décédée à la Serre
- Albert Antoinette                                - soeur des Anges, de l’ordre de St-Joseph de la
                                                 Providence à Limoges, née au Chastanet de Collonges
- Albert Marie                                       - soeur Saint-Michel, de l’ordre de St-Joseph de la
                                                 Providence à Limoges, née au Chastanet de Collonges
- Albert Marguerite                               - Soeur Saint-André de l’ordre de St-Joseph de la
                                                 Providence à Limoges, née au Chastanet de Collonges
- Albert Françoise                                 - Novice de l’ordre de St-Joseph de la Providence
                                                 à Limoges, née au Chastanet
- Manévy Etiennette                              - soeur Cécile de l’ordre de St-Joseph de la Providence
                                                 née à Collonges
- Peyrat                                                - soeur Marie-Christine de l’ordre de la Visitation
                                                 à Limoges, née à Collonges
- Andrieux                                            - soeur Agathe de l’ordre de la Visitation à Limoges
                                                 née au Mas de Collonges, décédée à Périgueux
- Poignet                                               - soeur Saint-Bernard ursuline à Brive, née à la Guitardie
- Chaufengeal Marie                              - soeur Philomène de l’ordre de la Providence de
                                                 Portieux, née à Collonges
- Pradel Jeanne                         - soeur Odile de l’ordre de la Providence de Portieux                 née à Collonges
- Naves Françoise                                 - soeur Euphrosine de l’ordre de la Providence de
                                                 Portieux, née à Collonges
- Monmom Hélène                                - soeur Constance de l’ordre de la Providence de
                                                 Portieux, née à la Reyjade de Collonges
- Foussat Marie                                    - soeur Odile de l’ordre de la Providence de Portieux
                                                 Née au Marchadial de Collonges
- Foussat Jeanne                                   - soeur Constance de l’ordre de la Providence de
                                                 Portieux, née au Marchadial de Collonges
- Poignet Françoise                               - soeur Alexis de l’ordre de la Providence de
                                                 Portieux, née à Collonges
- Lafon Marie                                       - soeur Colombe de l’ordre de la Providence de
                                                 Portieux, née à Collonges

 
Clergé paroissial de collonges

N.B. Les archives de l’église et la tradition orale transmettent bien les noms de plusieurs curés et vicaires antérieurs à la Révolution de 1793 ; mais elles n’apprennent pas grand chose d’intéressant sur leur compte : aussi ne seront mentionnés ici que les membres du clergé paroissial venus postérieurement.

Laroque vicaire et curé

  Mr Laroque Jean-François, natif de Brive, fut placé vicaire à Collonges en 1786. Dès l’année suivante, c’est à dire en 1787, Mr Albiac de Beaurival, enfant et curé de Collonges, lui résigna sa cure par suite de diverses difficultés qui le tenaient éloigné de sa paroisse. Mr Laroque était un excellent pasteur dont la mémoire est encore en vénération après plus de quarante ans ; mais la Révolution de 1793 lui fit subir les rigueurs, comme à tous les bons prêtres, et le força pendant longtemps à ne remplir ses devoirs de pasteur que secrètement jusqu’au rétablissement du culte, il se cachait à Brive dans sa famille, ce qui ne l’empêchait pas de venir fréquemment à Collonges rendre ses services aux ouailles restés fidèles, malgré les oppositions incroyables et bien coupables.
La liberté étant rendue à l’église, oh ! alors Mr Laroque s’appliqua vigoureusement à relever les ruines dont les âmes et le temple avaient été victimes : il restaura de son mieux l’ église paroissiale et racheta la chapelle des Pénitents ; en 1808, il fit donner à sa paroisse par messieurs Delille, Labiche et Delair, prêtres distingués du diocèse de Limoges une mission qui produisit les plus grands fruits ; enfin dans le mois de juin 1809, après s’être épuisé à perfectionner ses enfants spirituels, il mourut subitement d’une attaque d’apoplexie.
Ses obsèques présidées par Mr de Cosnac, vicaire général du diocèse et plus tard évêque de Meaux et archvêque de Sens, et décorées par un très nombreux clergé et par une affluence immense du peuple, virent couler des larmes abondantes. On l’enterra dans le sanctuaire de l’église paroissiale. Il a été un an vicaire et vingt-deux ans curé de Collonges.
Mr Laroque était un homme de talent, plein de zèle et de fermeté, que la modestie seule empêcha d’occuper des postes plus élevées que Collonges. Encore une fois, après plus de quarante ans, son nom est encore proverbial ici et dans nos environs.
 
Duchassaing, curé

Ce fut en septembre 1809, que Mr Antoine Duchassaing-Lacarrière, natif de Servière et ancien vicaire de la paroise Saint-Pierre de Tulle, vint prendre possession de la cure de Collonges. A l’exemple de son prédécesseur, ce digne prêtre continua pendant neuf ans à restaurer les âmes et l’église, et son nom vénéré vit toujours dans l’admiration et la reconnaissance de nos contrées, qu’il couvrit de bienfaits comme prêtre et comme médecin.
En 1818, à la suite de la réaction dite des Cents Jours, quelques irrévérences le firent consentir à occuper la cure de Bort, où il continua le cours de ses bienfaits un an environ. Puis il fut curé de Brive plusieurs années, toujours le bienfaiteur de ses frères, et y fonda le petit séminaire. Ensuite il devint vicaire général de Tulle. Enfin il est décédé chanoine titulaire et vicaire général honoraire en mars 1852. Tulle possède ses restes mortels.

Brun, curé

En octobre 1818, Mr Brun Jean, enfant de Bort, jeune prêtre sans expérience, mais spirituel et ardent, fut installé curé de Collonges. Sa carrière pastorale, qui dura près de cinq ans, fut marquée au coin du zèle, comme celle de ses prédécesseurs ; mais les orages malheureux, où les adversaires essuyèrent beaucoup de déboires en lui causant quelques embarras, paralysèrent un peu son ministère. Il partit en août 1823 pour occuper la place de principal du collège de Tulle, et fut fait chanoine honoraire vers le même temps. Après deux ans de prncipalat, il fit à Fontainebleau l’éducation des enfants d’une famille distinguée, et rentra dans sa famille où un repos fâcheux l’attendait. C’est à Flaumond, près de Meyssac qu’il végéta plusieurs années.
Enfin il est décédé curé de Saint-Ybard, canton d’Uzerche, le 21 septembre 1839. La vie de ce prêtre continuellement agitée, a été diversement interprétée. Il reste vrai que jusqu’à sa mort, il a conservé des amis respectables...

Siriaix, curé

Prêtre pieux et zélé s’il en fut jamais, Mr Jean Siriaix ne resta que deux ans à Collonges où il arriva en septembre 1823 et d’où il partit en septembre 1825, avec la réputation bien méritée d’un pasteur remarquable par sa modestie et sa modération. Il était né à Rilhac-Xaintrie et avait été vicaire à Lubersac, missionnaire diocésain, et curé de Chamberet. Au sortir de Collonges on le fit chanoine honoraire et supérieur du grand séminaire de Tulle. De là, il fut placé curé de Lubersac. Enfin il est décédé dans sa famille en 1852, étant curé de Neuvic.

Lafon, curé

 Né dans la paroisse de la Chapelle aux Saints et ancien vicaire de Treignac, Mr Antoine Lafon fut installé curé de Collonges en octobre 1825. Pendant plus de vingt et un ans qu’il y est resté, en sus de son ministère ordinaire, il a jaloné son passage par diverses oeuvres remarquables, que nous croyons devoir mentionner sommairement pour lui rendre justice et pour l’édification de ses successeurs : ainsi pendant l’hiver de 1829 à 1830, il procura à sa paroisse une retraite de quinze jours qui produisit de grands fruits et qui fut donnée par Messieurs Lahaie, Féron et Rebour, missionnaires de France ; ainsi, en mars 1849, il fit donner encore une mission d’un mois, qui ne fut pas moins féconde et à laquelle furent appelés Messieurs Murat et Grifoulière, missionnaires du Cantal ;
 Mr Lafon fit aussi en 1834 rétablir le vicariat de Collonges qui avait été transféré à Saint-Hilaire- Peyroux, parce que plusieurs prêtres de Collonges faisaient les fonctions de vicaire ; Mr Lafon établit encore à Collonges, en octobre 1839, des soeurs de la Providence pour l’éducation des filles et le soulagement des pauvres, et il a eu d’autant plus de mérite dans cette fondation que la commune lui est venue fort peu en aide.
 C’est également sous Mr Lafon et par ses soins que le clocher de l’église a eu sa  toiture renouvellée, que la partie nord de ladite église a été couverte en ardoises, qu’une partie des murs a été restaurée, que les fenêtres du sanctuaire de la chapelle de Notre-Dame et de la sacristie ont été agrandies, que la chapelle dite de l’archiconfrérie a été appropriée à cette destination et son autel fait tout neuf, que les estampes du chemin de la Croix et plusieurs autres articles importants ont été acquis à l’église, et que le lieu saint a obtenu plus d’une autre décoration.
 Enfin c’est sous Mr Lafon que Collonges, privé de presbytère depuis que la Révolution avait aliéné le Prieuré, en a obtenu un avec la générosité de Mr Henri-Louis de Maussac, ancien chanoine de Beauvais et vicaire général de Versailles, qui d’abord logea le pasteur dans une partie du château de Maussac, et qui a fini par le fixer à la Veyrie en décembre 1828, moyennant un service annuel à perpétuité pour lui et ses plus proches parents.

Vigier, vicaire

 N.B.Ainsi que cela a été dit  ci-contre, le vicariat de Collonges avait été transféré à Saint-Hilaire- Peyroux, parce que les prêtres de l’endroit assistaient le pasteur dans ses fonctions ; mais, en 1834, ce titre revint au point de départ, et la série des vicaires recommença. Mr Jean-Baptiste Vigier, de la paroisse de Rilhac-Xaintrie, arriva à Collonges en août 1834. Ce prêtre, aux moeurs douces, faisait du bien ; mais, au bout de deux ans, il fut envoyé à Curemonte en qualité de vicaire régent, d’où il partit, quelques temps après, pour la cure de Sexcles , canton de Mercoeur.

Selves, vicaire

 Mr Selves Pierre, de la paroisse d’Auriac en Xaintrie, succéda à Mr Vigier, en octobre 1836, et on l’envoya vicaire d’Allassac en août 1840.

Entraygues, vicaire

 Mr Entraygues François de la paroisse de Chirac, canton de Neuvic, arrivé immédiatement après le départ de son prédécesseur, occupa le vicariat de Collonges moins de deux ans, et il fut placé successivement vicaire de Meyssac, de Meymac, d’Ussel et enfin curé de Saint-Bonnet-Port-Dieu. Ce prêtre, trop concentré, avait plus de mérite qu’il n’en montrait.

Chaudière, vicaire

 Mr Chaudière Cyrille-Auguste de la paroisse de Darrazac, canton de Servière, avait appartenu à la société de Picpus, et s’était exercé dans les missions à l’étranger, avant de venir à Collonges. Il y arriva en avril 1842 et fit du bien à la paroisse par son zèle ; mais bientôt on le plaça au séminaire de Brive, d’où il revint pour quelques mois, et fut enfin nommé curé de Montgibaud en 1849.

Bongues , vicaire

Mr Bongues François, de la paroisse de Courteix, canton d’Eygurande, sortait du séminaire de Brive lorsqu’il vint à Collonges en mars 1843, au moment où s’ouvrait la mission qui eut lieu cette année- là. Zélé, intelligent, actif, Mr Bongues fit du bien à Collonges. En décembre 1845, on le transfera à Argentat, d’où il a été nommé curé de Saint-Sornin, canton de Lubersac.

Darliguie, vicaire

Mr Darliguie  Joseph de Lom, paroisse de Noaillac, ancien vicaire de Meymac et de Juillac, prit possession du vicariat de Collonges en décembre 1845. Il y est encore en 1847.